Foire aux questions

Cette foire aux questions académique est complémentaire de la foire aux questions nationale.
Pour nous permettre de compléter cette foire aux questions académique : Posez vos questions sur la réforme


EPI

Peut-il ne pas y avoir d’EPI ?

Non. L’enseignement obligatoire comprend trois types d’enseignements (AP, EPI et enseignements communs) qui constituent l’horaire dû aux élèves. Il s’agit en EPI de traiter des objets contenus dans les programmes de façon interdisciplinaire. Les EPI ne sont ni en sus, ni à côté des enseignements, mais y contribuent à part entière.

J’enseigne dans plusieurs classes de quatrième. Dois-je faire le même EPI dans toutes mes classes ?

Non, l’EPI peut être différent d’une classe à l’autre. Dans un même niveau, les élèves doivent suivre des EPI se rattachant à au moins deux thématiques. Mais, quand une thématique est commune à plusieurs classes, cela ne signifie pas que les projets sont identiques : les contenus et les associations disciplinaires peuvent être différents. Si un EPI est commun à plusieurs classes, cela permet de faciliter le suivi du parcours scolaire garantissant 6 thématiques sur les 3 ans du cycle 4. Plus de deux thématiques peuvent être cependant proposées sur un même niveau.

8 thématiques interdisciplinaires

Comment gérer les mouvements de personnel ? Comment accueillir les nouveaux enseignants dans les projets d’EPI et d’AP ?

Il convient que les projets d’EPI et d’AP conçus par les équipes soient formalisés, sous forme papier ou numérique, afin que les nouveaux collègues puissent les intégrer dans les meilleures conditions. Ils pourront d’autant mieux s’approprier ces projets formalisés qu’eux-mêmes auront contribué à élaborer des projets dans leur collège durant l’année 2015-2016.

Les professeurs documentalistes et les CPE participent-ils aux EPI ?

Si les professeurs documentalistes peuvent contribuer aux EPI dans le cadre de leur mission, notamment comme professeurs ressources, il convient de rappeler que les programmes disciplinaires sont traités dans les EPI. Il en est de même pour les CPE qui peuvent apporter leur appui aux disciplines enseignées, notamment dans le parcours citoyen.

Comment expliquer aux familles la diminution de l’horaire d’enseignement commun d’une discipline au profit de l’AP et des EPI ?

L’horaire global pour chaque discipline, défini par les textes officiels pour chaque niveau, ne varie pas. L’AP et les EPI sont des situations d’apprentissage et des modalités d’enseignement complémentaire qui s’inscrivent dans le cadre des programmes disciplinaires, tout comme les enseignements communs. Le volume horaire consacré à l’AP pour le cycle 4 (une ou deux heures par niveau) relève du projet d’établissement.

Comment les EPI peuvent-ils contribuer à la construction des compétences en langues vivantes des élèves ?

Les langues vivantes ont vocation à s’inscrire, comme toute discipline, dans les huit thématiques des EPI et pas seulement dans la thématique « langues et cultures étrangères ». Les enseignants de langue vivante sont bien sûr concernés. Un enseignement de DNL (discipline non linguistique) porté par un enseignant d’une discipline non linguistique peut être également mis en œuvre en EPI en fonction des ressources présentes dans l’établissement et du projet pédagogique. Plusieurs modalités d’EPI sont possibles : un EPI associant enseignant(s) de langue vivante et enseignant(s) de discipline non linguistique menant son cours en langue étrangère ; un EPI associant des enseignants de langues vivantes différentes (LV1+LV2) ; un EPI associant enseignant(s) de LV et enseignant de discipline non linguistique menant son cours en langue française.

La co-animation sera-t-elle rétribuée ?
La co-animation, dans le cas où elle est pertinente pour certaines séances, est rétribuée à l’aide de la dotation horaire supplémentaire (chaque heure devant élève sera rétribuée une heure pour chaque professeur). Cette co-animation doit avoir un sens pédagogique (accompagnement des élèves, convergence de deux discours sur un même objet qui peuvent être ceux de deux disciplines, ou de compétences mutualisées…). À l’échelle de l’établissement, des priorités devront être dégagées dans l’utilisation de la dotation horaire supplémentaire. C’est l’un des objets de réflexion du conseil pédagogique.

Doit-on nécessairement programmer le même nombre d’heures d’EPI par semaine ?

Commentant le cadre réglementaire, la circulaire du 30 juin 2015 précise que ‘’ Les enseignements pratiques interdisciplinaires peuvent être de durée variable (trimestrielle, semestrielle, annuelle), sur un horaire hebdomadaire de 1 à 3 heures… Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D’autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires ». Dès lors, il semble bien que d’autres modalités (le ‘’telles’’ introduit un exemple et non une liste limitative) sont envisageables comme de regrouper les horaires sur quelques semaines plutôt que de garder un horaire constant sur un trimestre. En fait le seul repère est pédagogique : est-ce que cela est au service de la mise en œuvre de l’EPI et de la construction des apprentissages des élèves et est-ce que cela a bien été conçu en équipe interdisciplinaire d’EPI et mis en œuvre simultanément dans les différentes disciplines concernées par cet EPI.

Un voyage scolaire peut-il s’intégrer dans un EPI ? S’y substituer ?

La préparation et la réalisation d’un voyage scolaire peuvent s’intégrer dans la démarche de projet, être un objet de travail pour les élèves, constituer la "réalisation concrète, individuelle ou collective" de l’EPI. Mais un voyage scolaire n’est pas un EPI en soi, et le temps de l’EPI ne peut se confondre avec le temps du voyage.

Le temps passé en stage de découverte de 3ème peut-il être décompté de la durée d’un EPI monde économique et professionnel ?

La séquence d’observation en milieu professionnel (parfois appelée "stage de découverte") ne constitue pas un enseignement en soi. Sa durée ne peut donc être décomptée de celle dédiée aux EPI. Par contre le temps consacré à la préparation de ce stage peut constituer l’un des éléments de la réalisation pratique d’un EPI.

AP

Comment seront organisés les groupes d’AP ? Chaque professeur organisera-t-il l’AP pour ses classes ?

L’accompagnement personnalisé dans le cadre de la réforme relève d’un projet global de l’établissement, des cycles et de leur progression. Il s’inscrit donc dans une double organisation : globale, à l’échelle de l’établissement (par niveau dans le cadre de la progression du cycle ou entre deux cycles) et ensuite seulement dans chaque classe. C’est pourquoi il convient de partir de projets communs conçus en fonction des besoins des élèves de tout le niveau. En 6° en particulier, on s’appuiera sur le conseil de cycle. Dans le cadre général tracé par ces projets communs, les professeurs pourront, selon les besoins, organiser des AP dans la classe ou avec des classes barrettées. Les variations dans l’année, de la taille des groupes, des choix de leur composition, des professeurs impliqués donnent une souplesse utile.

Comment gérer les mouvements de personnel ? Comment accueillir les nouveaux enseignants dans les projets d’EPI et d’AP ?

Il convient que les projets d’EPI et d’AP conçus par les équipes soient formalisés, sous forme papier ou numérique, afin que les nouveaux collègues puissent les intégrer dans les meilleures conditions. Ils pourront d’autant mieux s’approprier ces projets formalisés qu’eux-mêmes auront contribué à élaborer des projets dans leur collège durant l’année 2015-2016.

La mise en place de l’AP ne risque-t-elle pas d’absorber toute la dotation horaire supplémentaire (2h45) et d’interdire les dédoublements, par exemple en sciences expérimentales ?

Des dédoublements ou des groupes à effectifs réduits en AP sont possibles, mais ils ne sont que l’une des modalités envisageables et doivent répondre à la question de la pertinence pédagogique. À l’échelle de l’établissement, des priorités devront être dégagées dans l’utilisation de la dotation horaire supplémentaire. C’est l’un des objets de réflexion du conseil pédagogique.

Si un collègue s’engage à participer à I’AP dans une classe, cela engage-t-il tous les collègues de sa discipline, enseignant dans le même niveau à faire de même ?

Ce n’est pas une obligation. La participation à l’AP de plusieurs professeurs d’une même discipline sur un même niveau est toutefois possible dans le cadre d’un projet spécifique lié aux besoins des élèves. La réflexion, en tout état de cause, doit être collective.

Comment expliquer aux familles la diminution de l’horaire d’enseignement commun d’une discipline au profit de l’AP et des EPI ?

L’horaire global pour chaque discipline, défini par les textes officiels pour chaque niveau, ne varie pas. L’AP et les EPI sont des situations d’apprentissage et des modalités d’enseignement complémentaire qui s’inscrivent dans le cadre des programmes disciplinaires, tout comme les enseignements communs. Le volume horaire consacré à l’AP pour le cycle 4 (une ou deux heures par niveau) relève du projet d’établissement.

La co-animation sera-t-elle rétribuée ?
La co-animation, dans le cas où elle est pertinente pour certaines séances, est rétribuée à l’aide de la dotation horaire supplémentaire (chaque heure devant élève sera rétribuée une heure pour chaque professeur). Cette co-animation doit avoir un sens pédagogique (accompagnement des élèves, convergence de deux discours sur un même objet qui peuvent être ceux de deux disciplines, ou de compétences mutualisées…). À l’échelle de l’établissement, des priorités devront être dégagées dans l’utilisation de la dotation horaire supplémentaire. C’est l’un des objets de réflexion du conseil pédagogique.

Est-il possible d’envisager un horaire d’AP à 1 heure et demi sur le cycle 4 ?
Chaque année du cycle 4, les enseignements complémentaires (AP et EPI) comptent pour quatre heures hebdomadaires (4X36h). Pour chacun des niveaux du cycle 4, l’arrêté du 19 mai 2015 précise dans son article 6-I que ‘’chaque élève bénéficie de l’accompagnement personnalisé, à raison d’une à deux heures hebdomadaires’’. Entre une heure minimum et deux heures maximum, la durée de l’AP peut varier dès lors qu’elle reste bien la même pour tous les élèves d’un même niveau du cycle 4.

LVE

Comment les EPI peuvent-ils contribuer à la construction des compétences en langues vivantes des élèves ?

Les langues vivantes ont vocation à s’inscrire, comme toute discipline, dans les huit thématiques des EPI et pas seulement dans la thématique « langues et cultures étrangères ». Les enseignants de langue vivante sont bien sûr concernés. Un enseignement de DNL (discipline non linguistique) porté par un enseignant d’une discipline non linguistique peut être également mis en œuvre en EPI en fonction des ressources présentes dans l’établissement et du projet pédagogique. Plusieurs modalités d’EPI sont possibles : un EPI associant enseignant(s) de langue vivante et enseignant(s) de discipline non linguistique menant son cours en langue étrangère ; un EPI associant des enseignants de langues vivantes différentes (LV1+LV2) ; un EPI associant enseignant(s) de LV et enseignant de discipline non linguistique menant son cours en langue française.

Un élève qui suivrait une classe "bi-langues" (+2 heures de LV2) en 6° peut-il dépasser le cadre des 28H hebdomadaires pour bénéficier d’une heure de soutien ou d’aide via les heures allouées dans le quota des heures de complément ?

Les enseignements obligatoires (comptant les enseignements communs et les enseignement complémentaires que sont les AP et EPI) sont dispensés sur 26 heures hebdomadaires. Seuls les enseignement de compléments peuvent ajouter des heures supplémentaires aux élèves : qu’il s’agisse du latin ou du grec en cycle 4 ou effectivement de la bilangue en 6ème (l’ouverture de la bilangue se fait conformément aux orientations nationales et aux principes de mise en œuvre de la carte académique). La circulaire du 30 juin précise en effet que "La dotation horaire supplémentaire ne peut pas être utilisée, à l’exception des heures dédiées aux enseignements de complément, pour augmenter l’horaire hebdomadaire des élèves". Dans le sens de la réforme, il ne s’agit pas d’ajouter quantitativement plus d’heures aux heures des élèves mais de se poser la question qualitative et pédagogique de diversifier les modalités de prise en charge de ces heures élèves pour assurer, conforter, approfondir les apprentissages.

Évaluation

Je suis perdue entre les compétences du socle, que j’avais comprises transdisciplinaires, et les compétences à évaluer pour le DNB qui me semblent disciplinaires. Comment travailler efficacement en évitant une triple évaluation (en rajoutant le système de notation sur 20) ?

L’évaluation chiffrée n’est pas incompatible avec l’évaluation des compétences. Par ailleurs, la mobilisation des compétences disciplinaires contribue à l’acquisition des domaines de formation du socle qui leur sont liés. Le travail mené en cours d’année prépare à l’épreuve finale du DNB qui met en jeu des compétences disciplinaires et transversales.

Dans le cadre de l’oral du brevet qui doit porter sur un projet, il est dit dans le BO que la présentation du projet peut être collective (avec trois élèves au maximum). Cependant, est-il possible que ce projet soit commun à toute la classe, avec chaque groupe qui travaillerait sur un aspect et une présentation différente du sujet ?

Dans le BO n°14 du 8 avril 2016, il est indiqué que « L’épreuve orale de soutenance d’un projet permet au candidat de présenter l’un des projets qu’il a menés au cours des enseignements pratiques interdisciplinaires du cycle 4 ou dans le cadre de l’un des parcours éducatifs (parcours Avenir, parcours citoyen, parcours d’éducation artistique et culturelle) qu’il a suivis. Cette épreuve orale est une soutenance : elle n’a pas pour objet d’évaluer le projet, individuel ou collectif, réalisé par l’élève, mais sa capacité à exposer la démarche qui a été la sienne, les compétences et connaissances qu’il a acquises grâce à ce projet, notamment dans les domaines 1, 2, 3 du socle commun et, selon la nature du projet, les contenus plus spécifiques des domaines 4 et 5. Les candidats peuvent choisir de présenter l’épreuve individuellement ou en groupe, sans qu’un groupe puisse excéder trois candidats. Dans tous les cas, chaque candidat fait l’objet d’une évaluation et d’une notation individuelles. (…) ».
Le projet peut donc être commun (à une classe, à plusieurs groupes d’élèves…) ; l’enjeu pour cette épreuve orale ne réside pas tant dans l’objet d’étude ni le projet lui-même que dans la façon dont l’élève s’est approprié démarche et contenu, et dont il en rend compte. À cet égard, rappelons que la compétence orale de l’élève compte pour 50% de la note.

Organisation générale

Après avoir satisfait les besoins horaires des enseignements communs (26h) et des enseignements complémentaires, la répartition de la DGH porte d’une part, sur une marge réglementaire (2h45 pour la rentrée 2016) qui ne peut être utilisée qu’ « afin de favoriser le travail en groupes à effectifs réduits et les interventions conjointes de plusieurs enseignants » (article 7 de l’arrêté du 19 mai 2015) et d’autre part, sur une marge qualitative d’heures au-delà de ces 2h45 d’abondement par division.
Les règles d’usage de la marge réglementaire sont traitées par l’article 7 précité, mais dans le cadre de l’autonomie de l’établissement scolaire, quelle utilisation peut-elle être faite de la marge qualitative de la DGH ? Peut-elle être utilisée pour constituer des ateliers ou clubs à thématique linguistique, scientifique, culturelle au-delà des 26 heures d’enseignement et des enseignements de complément et quels seront alors les caractéristiques de ces ateliers ou clubs ?

Sur proposition du Principal et à l’issue des concertations en conseil pédagogique et commission permanente, le CA du collège peut voter une utilisation de la marge qualitative de la DGH (au-delà des 2h45 d’abondement par division qui sont la marge réglementaire) pour :

  • Renforcer des dédoublements de classes ou des co-animations (au-delà de ce qui a été permis par la marge de 2h45) ;
  • Mettre en place des dispositifs de prévention et de soutien permettant la prise en charge d’élèves absentéistes ou ayant des problèmes de comportement (sans relever du handicap). Ces dispositifs, du type dispositif relais interne ou tutorat, supposent un face-à-face avec des élèves et doivent être en lien avec le projet d’établissement. Ils n’entrainent qu’une suspension partielle et temporaire de la classe ;
  • Mettre en place des ateliers ou clubs dans les domaines linguistiques, scientifiques, culturels dans le cadre du projet d’établissement

Concernant ces ateliers ou club, ces derniers n’étant pas des enseignements, leurs activités dans les domaines linguistique, scientifique et culturelle doivent s’en distinguer par plusieurs éléments :

  • Tout d’abord, ces ateliers ou clubs ne peuvent être obligatoires ; ils sont facultatifs. Le projet de l’atelier ou club doit être formalisé et se distinguer du projet d’enseignement relevant du même domaine. En tout état de cause, il n’y a pas d’évaluation ou de notation pour les activités d’ateliers ou de club. La mention de la participation d’un élève à un atelier ou un club est certes envisageable dans le cadre d’un « parcours », mentionné dans le livret scolaire, mais pas dans le cadre des enseignements ni d’une quelconque moyenne ;
  • En outre, tous les élèves du collège ou d’un niveau du collège, doivent pouvoir, s’ils sont volontaires, y participer. Il ne peut pas y avoir de critère scolaire pour sélectionner les participants puisque ce n’est pas un enseignement. Le regroupement des élèves en atelier ou club n’est pas identique à la constitution des classes ;
  • Enfin, l’horaire de l’atelier ou du club doit être positionné (pause méridienne, début/fin de cours), voire dédoublé, pour permettre cette participation à tous les élèves volontaires.

La co-animation sera-t-elle rétribuée ?
La co-animation, dans le cas où elle est pertinente pour certaines séances, est rétribuée à l’aide de la dotation horaire supplémentaire (chaque heure devant élève sera rétribuée une heure pour chaque professeur). Cette co-animation doit avoir un sens pédagogique (accompagnement des élèves, convergence de deux discours sur un même objet qui peuvent être ceux de deux disciplines, ou de compétences mutualisées…). À l’échelle de l’établissement, des priorités devront être dégagées dans l’utilisation de la dotation horaire supplémentaire. C’est l’un des objets de réflexion du conseil pédagogique.

Un élève qui suivrait une classe "bi-langues" (+2 heures de LV2) en 6° peut-il dépasser le cadre des 28H hebdomadaires pour bénéficier d’une heure de soutien ou d’aide via les heures allouées dans le quota des heures de complément ?

Les enseignements obligatoires (comptant les enseignements communs et les enseignement complémentaires que sont les AP et EPI) sont dispensés sur 26 heures hebdomadaires. Seuls les enseignement de compléments peuvent ajouter des heures supplémentaires aux élèves : qu’il s’agisse du latin ou du grec en cycle 4 ou effectivement de la bilangue en 6ème (l’ouverture de la bilangue se fait conformément aux orientations nationales et aux principes de mise en œuvre de la carte académique). La circulaire du 30 juin précise en effet que "La dotation horaire supplémentaire ne peut pas être utilisée, à l’exception des heures dédiées aux enseignements de complément, pour augmenter l’horaire hebdomadaire des élèves". Dans le sens de la réforme, il ne s’agit pas d’ajouter quantitativement plus d’heures aux heures des élèves mais de se poser la question qualitative et pédagogique de diversifier les modalités de prise en charge de ces heures élèves pour assurer, conforter, approfondir les apprentissages.

Qu’en est-il de l’heure de vie de classe ? Peut-elle faire l’objet d’une séance d’accompagnement personnalisé (AP) ?

L’arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège indique que les volumes horaires des enseignements obligatoires applicables aux élèves sont de 26 heures, auxquelles "s’ajoutent au moins 10 heures annuelles de vie de classe par niveau". Celles-ci ne peuvent donc être confondues avec les heures d’AP qui, elles, sont partie intégrante des enseignements obligatoires. Les décrets n° 2014-940 et n° 2014-941 du 20 août 2014 relatifs aux missions et obligations réglementaires de service des enseignants des établissements publics d’enseignement du second degré, précisent que "les heures de vie de classe, qui visent à permettre un dialogue permanent entre les élèves de la classe, entre les élèves et les enseignants ou d’autres membres de la communauté scolaire, sur toute question liée à la vie de la classe, à la vie scolaire ou tout autre sujet intéressant les élèves, n’entrent pas dans le service d’enseignement stricto sensu des enseignants qui en assurent l’animation".

Y aura-t-il une subvention pour les manuels scolaires à la rentrée 2016 ?

Le projet de loi de finances 2016 évoque un montant de 150 millions d’euros destiné à renouveler les manuels scolaires en 2016. On lit aussi dans le document : "À la rentrée 2016, tous les élèves recevront de nouveaux manuels de français, mathématiques et histoire-géographie. Les élèves de 5e auront également un nouveau manuel de LV2 et les élèves de 6e un nouveau manuel de sciences ; les autres manuels seront fournis à la rentrée 2017."

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